Juliette Klein
Université de Montréal
Lorsque la hallyu a touché le monde occidental, les arts qui ont eu le plus d’impact sont surtout la k-pop, lesfilms coréens et les k-dramas. La calligraphie, pourtant part importante des arts coréens, reste assez méconnue en dehors de la sphère asiatique. C’est pour cette raison que j’aimerais présenter un travail que j’ai réalisé sur une courte présentation de cet art à travers la vie de l’artiste Kim Jong Hui (김 정 희). Bienque ce travail soit à l’origine un essai, je l’adapterais en présentation orale pour l’événement. En voici un extrait :
Descendante directe de la calligraphie chinoise, la calligraphie coréenne (Seoye, 서예/ 書藝) est apparuebien après s’être développée en Chine, vers le IIe siècle après Jésus Christ, et est devenue populaireenviron au VIIe siècle. De par leur origine commune, les deux branches de cet art séculaire ont beaucoupde caractéristiques semblables, bien que quelques éléments diffèrent.
En premier lieu, les styles de calligraphie exploités dans les deux pays concordent pour la plupart, même si les noms ne sont pas les mêmes dans les deux langues. Bien que la Corée ait maintenant son proprealphabet (le Hangeul, 한글/ 諺文), celui-ci n’a été créé qu’en 1443 par le roi Sejong le grand, et les œuvres calligraphiques datant d’avant cette époque étaient donc réalisées en hanja (caractères chinois).